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Cyber-anarque : De plus en plus de célébrités victimes d’escroquerie à la crypto-monnaie 

  • Photo du rédacteur: Daniel Hounhouedo
    Daniel Hounhouedo
  • 24 août 2024
  • 3 min de lecture

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Tous les moyens sont bons pour attirer du monde et obtenir de nouveaux clients. Ces derniers mois, de nombreuses célébrités, pour la plupart hommes et femmes des médias, ont vu leur image ternie pour arnaquer les internautes.


Un fameux article publié sur Le Monde sur une supposée plainte de la Banque Mondiale, des publications mensongères sur les réseaux sociaux… D'Élise Lucet à Anne-Sophie Lapix, le mode opératoire a été le même. “Attention arnaque : une campagne coordonnée de posts malveillants utilise mon image pour véhiculer des contenus complètement faux”, s'indigne Élise Lucet sur X. Elle réagit à la vague de publications mensongères la concernant. Selon ces posts, la vedette de l’émission Cash Investigation aurait des remords. Elle regretterait d’avoir révélé comment elle gagnerait beaucoup d’argent, notamment grâce à une application ou un site de cryptomonnaie.



Quelques mois plus tôt, c’est Anne-Sophie Lapix qui a mis en garde la toile contre les arnaques liées à la cryptomonnaie. “Alerte à l’arnaque aux cryptomonnaies. Je n’ai rien à voir avec la société Immédiat Momentum. C'est une pure escroquerie, ne vous faites pas piéger”, a-t-elle réagi sur Instagram le 17 octobre 2023.


Comment justifier l’augmentation du nombre de célébrités victimes d’usurpation ?


L’une des principales causes est tout simplement la notoriété croissante des cryptomonnaies dans le domaine de l’investissement. Aujourd’hui, la population connaît les cryptomonnaies, même si elle ne les maîtrise pas. Cette popularité fulgurante incite des personnes malveillantes à se servir de l’image de célébrités pour escroquer les internautes.


Qui se cache derrière ces sites frauduleux ?


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Toute une campagne de marketing digital est mise en place par ces entreprises, comme nous avons pu le constater. Elles ont l’air crédibles, et le commun des mortels peut facilement se faire avoir. Un dépôt minimum de 250 euros est exigé sur ces plateformes. L'utilisation du deepfake pour arnaquer les internautes en utilisant l'image de célébrités est une pratique en plein essor. Ces arnaques, souvent relayées via des publications mensongères sur les réseaux sociaux, visent à inciter les internautes à investir dans des plateformes de cryptomonnaies frauduleuses.


Le mode opératoire des cyber-arnaqueurs :


 Des articles mensongers, relayant de fausses déclarations de célébrités sur des gains importants grâce à des plateformes de cryptomonnaies, sont créés et diffusés sur des sites web peu fiables. Ces sites se font passer pour Le Monde. Sur l’un d’eux, nous avons remarqué que la barre du menu était totalement fictive (impossible de cliquer), et que l’URL n’était pas celle du Monde.


Des vidéos manipulées, utilisant la technologie deepfake, sont créées pour donner l'impression que les célébrités vantent les mérites de ces plateformes frauduleuses. La diffusion de fausses informations, accompagnant les faux articles et vidéos, est faite sur les réseaux sociaux, ciblant des audiences spécifiques et utilisant des techniques de marketing digital pour maximiser la portée. La création de faux témoignages de clients satisfaits est également utilisée pour renforcer la crédibilité de l'arnaque.


Comment se protéger ?


Restez vigilant. N’investissez jamais dans une plateforme de cryptomonnaies sans avoir effectué des recherches approfondies et vérifié la source des informations. Il faut toujours vérifier l'authenticité des publications, s’assurer que les articles de presse et les vidéos proviennent de sources fiables et non de sites web inconnus. En suivant les conseils ci-dessus et en sensibilisant votre entourage à ces pratiques frauduleuses, il est possible de se protéger et de limiter l'impact de ces cyber-arnaques. Il est aussi judicieux de signaler les contenus suspects, de signaler les publications et sites web frauduleux aux autorités compétentes pour qu'elles puissent mener des enquêtes et fermer ces plateformes.

 
 
 

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